La rue principale déroule ses commerces et bute sur l’église Saint-Jacques-le-Majeur (13e s. - 15e s.), vaisseau gothique qui surprend par son ampleur, son toit de lauzes, et abrite un fameux Trésor. Elle fut une étape importante, doublée d’un abri, pour les pèlerins de Compostelle. A l’ombre du chevet, le bistrot Chez les filles ouvre sa terrasse où faire une pause avant d’aller méditer dans le jardin du Barry ou flâner dans le dédale des venelles silencieuses du centre affichant encore un caractère médiéval marqué. Mais Salviac ne se résume pas à son Histoire. Siège de la Communauté de communes, la cité se distingue par d’heureuses initiatives : la Plaine de loisirs, déployée autour d’une piscine chauffée en géothermie, un musée du patrimoine agricole et automobile, bien vivant, un musée des vieilles horloges, mémoire du passé horloger et un marché. Le mercredi, il réunit producteurs en circuit court et artisans d’art. Vous y trouverez de tout, au gré des saisons, de la fraise à la truffe, et pour s’évader des frontières gustatives lotoises, des spécialités culinaires du monde. Salviac se réinvente autour de ses ruisseaux, le Céou, le ruisseau de Pâques et de l’Ourajou, où s’activaient naguère meuniers et tanneurs.
Texte : Pierre Guitton