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Entre causse et Bouriane, Thédirac étire ses vallonnements dans une campagne verdoyante parsemée de sous-bois ombragés.

Posté sur un ample pech circulaire dont les eaux rejoignent le bassin de la Dordogne, le village est né au contact d’un premier petit fort, qui fut possession des barons de Luzech avec Maussac, Gindou et Salvezou. La Baronnie de Thédirac se détacha de la Baronnie de Luzech en 1595.

Le château élevé au 15ème siècle, vraisemblablement remanié au 17ème, a été incendié en 1796 par les habitant, pris de fureur contre le profiteur qui l’avait acquis à la Révolution. Le logis actuel, avec son élégante tour d’escalier polygonale, semble tourner le dos à l’imposant ‘‘hôtel de ville’’ érigé dans les années 1910. 

Un peu plus bas, l’église Saint-Roch doit son ampleur à la rénovation gothique des 14 et 15èmes siècle : abside romane fortifiée en hauteur par une chambre-refuge, clocher tour en façade portail mouluré avec culots sculptés aux retombées du larmier, chapelle latérales. A l’intérieur beau mobilier du 17ème s. : armoire Louis XIII et chaire à prêcher ; retable du maître actuel : au centre peinture sur toile de la Crucifixion, encadrée par les statues de saint Antoine et saint Roch, dans une architecture de pilastres cannelés. Cloche baptisée en 1644.

Maison à ouverture d’échoppe près de l’église. Rue du cimetière : encadrement de porte ouvragé de l’ancienne demeure de la famille Grangié (Eugène Grangié, poète et promoteur du tourisme lotois dans les années 1930, enterré au cimetière ; la famille possédait également aux environs le château du Surgé, non visible). 

Colombier isolé dans un jardin. En bordure du village à l’Est, maison restaurée, à bolet et tour pigeonnier circulaire à randière.

 

 

Aux alentours :

Route de Montgesty : chapelle, datée 1771 (restaurée), élevée à la suite d’une guérison miraculeuse : un malade revenant d’un pèlerinage au Degagnazès serait redevenu valide après s’être reposé à cet endroit, autrefois, but de processions.

A découvrir au hasard des routes :

à Cavalié, porte de grange à linteau monolithe, four à pain restauré sur la ‘‘place du fournil’’ (encore utilisé lors de la fête du hameau). Dans un virage en contrebas de la route de Lavercantière : grotte de Graffiol (accès dangereux) curieuse perte qui alimente la font de Graudène (Catus), soutirant ainsi le bassin de la Dordogne au profit de celui du Lot. Au N.E., vers Boyé, petit puits couvert en lauzes ; fontaine et lavoir du Ribotel.